L’entretien d’un milieu naturel par le pâturage permet :

• Le maintien d’une diversité faunistique et floristique.

• L’entretien d’un paysage qui donne une identité à un territoire.

• Une gestion non polluante de l’espace.

• Le débroussaillage de zones difficiles d’accès pour des engins à moteur

• La lutte contre l’enfrichement

• La fertilisation des sols etc.

Cette technique de pâturage tournant limite ainsi les risques de dégradation du milieu naturel et n’entrave pas la pratique de la chasse.

En phase d’entretien, le régime alimentaire varié des animaux permet d’agir sur les rejets ligneux et sur les différentes couches d’herbe. Le réglage de la pression de pâturage s’effectue en jouant sur la densité des animaux, sur le temps de séjour, sur la fréquence des passages et sur l’époque de pâturage. Cette dernière est déterminée en fonction des plantes les plus abondantes et de leur appétence, mais aussi en fonction des espèces de la faune que l’on veut protéger.

En phase de restauration, le pâturage seul ne permet pas de résoudre le problème des rejets et une gestion mécanique complémentaire est indispensable. Le contrôle mécanique concerne en priorité les fourrés denses de rejets épineux (prunelliers, aubépines, ronces). Afin d’optimiser le travail, il est nécessaire de synchroniser les deux modes de gestion, ce qui implique une grande rigueur dans le suivi des chantiers et dans le déplacement des enclos.

Ils seront appliqués pendant au moins cinq années ou, pour certains, seront modifiés après trois ans. Au terme de cette période, une évaluation globale sera réalisée et, si nécessaire, le plan de gestion sera modifié.

      Traitement 1 : pâturage en rotation un an sur deux avec contrôle des rejets après la session de pâturage. Ce traitement concerne des parcelles dans lesquelles des précautions particulières sont prises pour conserver la flore et la faune mais dans lesquelles il est nécessaire de limiter le développement des mauvaises herbes et des repousses ligneuses.

       Traitement 2 : pâturage annuel avec contrôle des rejets et des refus des animaux après la session de pâturage. Ce traitement concerne des espaces enfrichés en restauration, à fort recouvrement de mauvaises herbes et de rejets ligneux.  

      Traitement 3 : pâturage deux fois par an avec contrôle des rejets après la première session de pâturage. Ce traitement concerne des stations à fort recouvrement en rejets ligneux. Le second passage des animaux est programmé au plus tard six à huit semaines après la coupe des rejets